[caption id="attachment_108865" align="aligncenter" width="300"] relogement[/caption]

Pas moins de 395 familles résidant à «Bab El Hamra» et «DNC», des îlots d’habitations précaires et insalubres relevant du secteur urbain de Sidi El Houari, ont été relogés samedi dans de nouveaux appartements de type F3 à Oued Tlélat, dans le cadre du programme de résorption de l’habitat précaire (RHP). 

Relogement

Cette opération à laquelle ont assisté les autorités locales, à leur tête le wali d’Oran, s’est déroulée dans de bonnes conditions et une ambiance de joie et de reconnaissance envers l’Etat, comme l’ont vivement exprimé de nombreuses familles, heureuses de quitter des habitations de fortune en tôles ondulées et zinc. 

Un imposant dispositif de sécurité et de la protection civile et une noria de camions ont été mobilisés tôt dans la matinée pour assurer le déménagement des familles vers les lieux de leur nouvelle résidence, une nouvelle cité d’habitation édifiée, à proximité de l’hôpital en cours de réalisation à Oued Tlélat, commune située à près d’une trentaine de kilomètres au Sud d’Oran. La famille Messabih, qui vient de bénéficier d’un nouveau logement public locatif, n’a pas trouvé les mots pour exprimer sa joie, sur fond de youyous. «Franchement, je n’imaginais jamais résider dans un logement décent pareil. C’est un très bel appartement. 

témoignage des habitants

Nous disposons de l’eau, du gaz de ville, d’une salle de bain, d’un grand salon, d’une cuisine, d’une ligne téléphonique», a déclaré Djamel, un handicapé content d’habiter dans un appartement au rez-de-chaussée. «Nous sommes très reconnaissants envers l’Etat qui a tenu ses promesses pour nous reloger. Depuis 2007, où l’opération de recensement a été entamée, nous attendions ce jour pour recouvrer notre dignité. El Hamdoulillah, nous avons quitté le taudis de la honte pour des jours meilleurs», a confié Habib Osmane.» L’accès au logement social avait pour moi une dimension d’une montagne. 

Nous vivions, la peur au ventre, dans une maison de fortune qui pourrait s’effondre à tout moment», a souligné, pour sa part, Benchaa Boudia, heureux de quitter la misère de Bab El Hamra. Le directeur adjoint de l’OPGI d’Oran, Djebli a affirmé que l’opération de relogement se poursuivra et toutes les habitations évacuées seront démolies. Le wali d’Oran, Abdelghani Zaalane a déclaré à l’APS en marge de cette opération de relogement que 1.100 familles occupant les immeubles menaçant ruine au niveau de secteurs urbains de la ville d’Oran, notamment Sidi El Houari, El Hamri, Derb, seront relogés avant le mois de Ramadhan.

Source : l’echo d’oran