Actualité
LLP le ministère demande la contribution des promoteurs immobiliers
L’avant-projet de décret est mis à la disposition de milliers de promoteurs immobiliers algériens pour envoyer leurs suggestions au FGCMPI (Fonds de Garantie et de Caution Mutuelle de la Promotion Immobilière) avant le 20 avril prochain. Ce nouveau segment ambitionne de redonner au parc locatif ça vrai valeur, après un investissement massive dans la cession des biens de l’état lancé dans les années 80 et poursuivi jusqu’à nos jours avec les formules AADL, LPA etc.
Ce projet ambitieux trouve son assise juridique dans la loi de finance de 2019 et porte sur les conditions et modalités de réalisation et de mise en exploitation du logement locatif promotionnel, dénommé par abréviation « LLP ».
Le LLP, considéré comme un projet immobilier d’intérêt public, est une formule de logement destinée exclusivement à la location sous un régime de loyer modéré (1,5 SNMG jusqu’à 6 fois le SNMG) et dont la propriété revient à l’Etat. Une partie reviendra au promoteur immobilier qui peut la vendre sur le marché privé, et une autre partie propriété de l’Etat sera mise sur le marché locatif.
La partie revenant au promoteur peut atteindre les 85% de la surface totale d’habitation et locaux dans le grand sud et au moins à 65% dans les grandes villes, selon la proposition du ministère de l’habitat.
Deux aides étatique sont octroyées au promoteur : Abattements sur le prix de cession du terrain d’assiette du projet immobilier global relevant du domaine privé de l’Etat, avantage reversé jusqu’ici aux promoteurs publics à l’instar de l’AADL ou l’ENPI, en plus de la bonifications des taux d’intérêt dans le cadre des crédits accordés par les banques aux promoteurs immobiliers.
Enfin, on apprend que l’exploitation des LLP sera opérée par délégation, dans un cadre contractuel, par l’office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) territorialement compétent.