Des souscripteurs LPA se tournent vers la formule AADL, l’apport initial conséquent demandé par des promoteurs privés en serait la cause. [caption id="attachment_109244" align="aligncenter" width="300"] la formule AADL et le LPA[/caption]

la formule AADL séduit

Des centaines de souscripteurs du programme LPA qui ont été sollicité des logements lancés dans le cadre de projets pris en charge par des promoteurs privés ont décidé d’abandonner leurs suscriptions à ce programme pour se diriger vers la formule AADL.

La raison, selon ces citoyens, est le coût exorbitant de l’apport initial exigé par plusieurs promoteurs privés, dépassant parfois, le million de dinars, alors que légalement, le montant est fixé, selon la réglementation régissant ce programme, à uniquement 500.000 dinars.

Selon des sources de l’Agence pour l’amélioration et le développement du logement (AADL) qui connaissent depuis quelques jours un afflux des scripteurs convoqués pour retirer leurs ordres de versement (OV) AADL, des dizaines de scripteurs du programme LPA, tentent de savoir s’il existe une possibilité pour s’orienter vers la formule AADL.

Ces derniers sont attirés par les procédures plus transparentes et le coût de l’apport initial, fixé entre 210.000 et 270.000 dinars, ce qui représente près de 80% de moins que celui du LPA demandé souvent par les promoteurs privés.

Il faut signaler par ailleurs que, ce problème a été soulevé par les scripteurs du LPA et ceux de l’ancien programme du LSP, lorsque des bénéficiaires ont été appelés à verser des sommes conséquentes entrant dans le cadre de la première tranche.

Il convient de rappeler dans ce contexte que l’ancien wali d’Oran ainsi que le nouveau ont sommé à plusieurs reprises les promoteurs privées à se conformer aux réglementations en vigueur, concernant l’apport initial, en l’occurrence 500.000 dinars.

Cependant jusqu’à ce jour, des centaines de souscripteurs ont révélé que des promoteurs immobiliers privés exigent toujours plus.

Le programme LPA connait actuellement la réalisation de plus de 6.500 unités, 1.400 sont pris en charge par l’Office de promotion et de la gestion immobilière OPGI, alors que les reste à été affecté aux promoteurs privés.

la formule AADL