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L’Organisation des promoteurs immobiliers en crise ?
Peu de temps après le retrait du ministère de l’habitat e l’agrément de l’architecte et le promoteur immobilier Monsieur Sahraoui, L’ONPI en soutenant son Président, décide de l’écarté fin 2016 et nom
Peu de temps après le retrait par le ministère de l’habitat de l’agrément de l’architecte et promoteur immobilier Monsieur M’hamaed Sahraoui, L’ONPI tout en soutenant son Président, décide de l’écarter fin 2016 et de nommer Fouad Sidi attallah (promoteur d’Oran) président par intérim.
Suite à l’entretien accordé au journal Liberté, par le président de l’Organisation
Nationale des Promoteurs Immobiliers, Monsieur Sahraoui, nous avons jugé utile
de donner la parole au président par intérim de ladite organisation, Monsieur Fouad
Sidi attallah, considéré par Sahraoui comme étant un frondeur. Sidi attallah a accepté de répondre à nos
questions que nous vous livrons ci-dessous
Lkeria : Pourriez-vous nous rappeler les circonstances qui vous en
ramener à écarter Monsieur Sahraoui de la présidence de votre
organisation ?
F. Sidiattallah : L’ONPI n’a pas encarté monsieur Sahraoui, le bureau
national élargi aux membres fondateurs ont appliqué le règlement intérieur de
notre organisation, au cas où il y a vacance de la présidence. Du fait
que Sahraoui n’a plus le statut de
promoteurs immobilier, il ne figure plus parmi les adhérents de l’Onpi.
Lkeria : Nous avons appris que Monsieur Sahraoui a convoqué le conseil
national de l’Organisation Nationale des Promoteurs Immobiliers et qu’il a été
maintenu par cette instance à la tête de l’ONPI, Confirmez-vous
l’information ?
F. Sidiattallah : Monsieur Sahraoui a pris la responsabilité de convoquer
un certain nombre de promoteurs dans des conditions illégales sans autorisation
du ministère de l’intérieur. Je n’ai aucun commentaire, à vous de tirer les
conclusions.
Lkeria : Monsieur Sahraoui est-il revenu à la tête de l’ONPI, comme il l’a déclaré
au journal Liberté ?
F. Sidiattallah : L’Onpi regroupe plus de 300 promoteurs, les
promoteurs qui ont soutenu sa démarche (Sahraoui, NDLR) ne représentent pas la majorité, je
considère cette élection nulle et sans fondement
Lkeria : Votre conseil national est-il toujours programmé pour
le 12 janvier 2017 ?
F. Sidiattallah : Le congrès extraordinaire est prévu pour le 19
janvier 2017 pour l’élection du nouveau président par la majorité.
Lkeria : Le marché immobilier connait une stagnation depuis près de deux années, les
promoteurs immobiliers soufrent-ils eux aussi de cette situation au même titre
que les agents immobiliers ?
F. Sidiattallah : Effectivement il y a un recul dans la demande quantitative. La demande est
actuellement qualitative et financièrement attractive. Le marché de
l’immobilier commence à se structurer. Fini les marges bénéficiaires
astronomiques on revient aux normes admises universellement.
Lkeria : Plusieurs promoteurs dénoncent les dispositions législatives qui
obligent le promoteur à être imposé sur la base de résultats virtuels et non
sur la base des logements vendus, qu’avez-vous-fait dans ce sens ?
F. Sidiattallah : L’Onpi n’a jamais été consultée sur les projets de loi
(impôt. Règlement .etc….)
Lkeria : Plusieurs promoteurs considèrent que la loi 11-04 encadrant l’activité de la promotion immobilière comme étant une loi pénale
qui constitue l’essentiel du blocage de l’activité de
promotion immobilière et non une loi dont le souci est de faciliter la
production du logement dans le pays, quel est votre avis en tant que
représentant des promoteurs et qu’es ce que vous envisager de faire pour
amender cette loi ?
F. Sidiattallah : Les lois qui ne sont pas discutées avec les
principaux concernés et professionnels ne produisent pas les meilleurs
résultats.
Lkeria : Quel sont les actions prioritaires de l’ONPI durant l’année 2017 ?
F. Sidiattallah : Les actions sont immenses. Se rapprocher du
ministère de l’habitat concernant certaines dispositions de lois afin d’améliorer
les conditions d’exercice de notre activité. Se rapprocher des banques pour
fluidifier les différents types de financement etc. Surtout élargir
la bonne base de l’ONPI.