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Logement

Restauration des vieilles bâtisses à Oran : opération retardée à la rue Mohammed Khemisti

Depuis plusieurs mois, une grande partie du centre-ville d’Oran se trouve défigurée. En effet, il s’agit de l’une des plus importantes rues marchandes,

Depuis plusieurs mois, une grande partie du centre-ville d’Oran se trouve défigurée. En effet, il s’agit de l’une des plus importantes rues marchandes, en l’occurrence la rue Mohamed Khemisti qui, en raison des travaux de restauration des vieilles bâtisses à Oran, est assiégée depuis presque un an par des échafaudages érigés sur les façades de plusieurs immeubles.

Bien qu’un travail remarquable ait été accompli sur les immeubles dont la restauration a été achevée, le retard cumulé sur le reste des travaux, a fini par agacer au plus haut point, les résidents, ainsi que les commerçants dont l’entrée de leurs boutiques est gênée par les échafaudages dont la présence sur les lieux a négativement influé sur l’aspect esthétique des façades.

Un état de fait qui se reflète bien évidemment négativement sur l’activité commerciale, surtout pour des commerçants qui payent des loyers exorbitants au vu de l’emplacement de leurs magasins et qui attendent chaque année impatiemment la saison estivale pour réaliser de bons chiffres d’affaire à l’occasion de l’afflux des milliers de visiteurs à El Bahia.

Restauration des vieilles bâtisses à Oran 

Il y a lieu de rappeler que les autorités locales avaient fait appel à des sociétés étrangères, principalement espagnoles et italiennes, dont l’expertise et le savoir-faire dans le domaine de la restauration architectural sont incontestables. Le programme de restauration prévoyait plus de 1,5 milliard de dinars destiné aux travaux de 600 immeubles, en moyenne le coût de réhabilitation d’un seul immeuble oscille entre 8 et 9,5 millions de dinars.

Toutefois, l’un des projets les plus ambitieux dont a bénéficié la ville d’Oran ces dernières années, est menacé par des problèmes financiers et administratifs qui pèsent sur ce projet. Cependant, après presque 3 ans du début des chantiers et après avoir livré quelques-uns des immeubles qui ont été métamorphosés, tout en gardant leur cachet architectural, les sociétés de restauration commencent à lâcher prise.

Pour cause, le retard flagrant du payement des montants des travaux déjà accomplis. Cela amène à s’interroger sérieusement sur l’avenir des chantiers. En plus du souci financier, il y a un autre problème qui vient entraver l’entame de certains chantiers.

En effet, les sociétés de restauration n’ont pas signé de contrat concernant la restauration de certains immeubles, au point qu’aujourd’hui, une forme de recadrage et de remise à l’ordre s’impose pour que le restaurateur soit protégé. Et pour cause, si sur les chantiers de restauration touchant un premier lot de 436 immeubles du centre-ville, des problèmes sont apparus entre grève, licenciement, retard dans les travaux, dans le paiement des travaux effectués, des entreprises étrangères ne disposaient pas de contrats concernant certains immeubles.

Ces problèmes touchent l’Hôtel de ville, le siège de la Chambre de commerce, au niveau desquels, faut-il le rappeler, les travaux ne sont toujours pas entamés, malgré les échafaudages installés depuis plus d’une année.

Restauration des vieilles bâtisses à Oran 

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