Logement

LSP de Haï El Yasmine d’Oran : le projet 195 LSP tarde à voir le jour

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Au début des années 2000, l’Etat avait mis en œuvre une nouvelle formule d’accès au logement, à savoir le logement socio-participatif (LSP). Le programme relatif à cette formule qui avait été lancée à travers l’ensemble du territoire national avait séduit des milliers de citoyens particulièrement ceux des grandes villes comme Oran, où des dizaines de chantiers y avaient été initiées.

Ainsi, à la faveur de la mise en œuvre de ce programme destiné essentiellement aux couches moyennes des grands centres urbains, des centaines de promoteurs immobiliers avaient saisi l’occasion pour étoffer leurs cahiers de charges en se lançant dans la réalisation des ensembles immobiliers que les pouvoirs publics leur avaient confiés. Certains ont concrétisé avec plus ou moins de bonheur leurs projets alors que d’autres pour des raisons liées, soit à la faiblesse de leurs ressources financières, soit à la non maîtrise des grands chantiers, qu’ils n’ont pu honorer leurs engagements au grand dam des souscripteurs dont certains attendent encore les clés de leurs logements.

Cela est notamment le cas des souscripteurs au projet des 195 logements lancé dans le cadre de cette formule à Haï El Yasmine dans la commune de Bir El Djir.
Ces derniers qui soutiennent avoir souscrit à toutes les procédures réglementaires et disposent même d’un acte VSP (vente sur plan) depuis plus de 24 mois attendent toujours les clés de leurs logements que le promoteur immobilier auquel avait été confié le projet tarde à leur livrer. Ces souscripteurs, qui ont sollicité les colonnes de notre journal pour interpeller le promoteur immobilier, ont tenu de rappeler que le projet qui a été lancé au mois d’août 2009 devait être réceptionné au même mois de l’année 2012, sachant que le délai de réalisation de l’ensemble immobilier en question avait été fixé à 36 mois, conformément aux engagements contractuels.
Le projet qui tarde à voir le jour accuse donc un retard de près d’une année, déplorent les souscripteurs qui dénoncent cet état de fait.

source : l’echo d’oran

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