LSP logement

Décidément, on n’arrive pas à comprendre ce qui se passe en apprenant que le programme des 126 logements sociaux participatifs est en souffrance depuis 2008.

LSP logement

C’est ce que constate l’observateur lorsqu’il prend connaissance des doléances formulées par des souscripteurs LSP logement d’Aïn Témouchent, et des plaintes qu’ils ont adressées aux hautes instances du ministère de l’Habitat et aux responsables concernés de la wilaya.

«Sous d’autres cieux, en quatre ans (2008-2014), on construit une ville tout entière avec toutes les commodités et les équipements nécessaires», ironise un postulant. Selon les futurs attributaires, le taux de réalisation est de 30% alors que le chantier est presque à l’abandon.

Les travaux sont à l’arrêt, le matériel de réalisation inexistant, et il est difficile de rencontrer l’entrepreneur en charge de ce projet LSP logement qui est introuvable selon les dires des postulants. Des rumeurs qui circulent et qui font mal quand on les entend.

Des rumeurs très décourageantes aussi car aucun des souscripteurs n’est sûr de trouver son nom sur la liste des attributaires retenus. Que signifie donc tout cela ?

Ces derniers ne cachent pas leurs appréhensions quand ils relèvent, sur le chantier, beaucoup de malfaçons.

«Nos observations, disent-ils, doivent être prises au sérieux par les organes de contrôle et de suivi dûment habilités». Par ailleurs, ce qui rend encore dingues nombre de souscripteurs est le fait qu’à ce jour les dossiers n’ont été transmis à la Caisse nationale de logements (CNL) d’Aïn Témouchent.

Pourquoi donc l’entrepreneur traîne à terminer le projet ? Y a-t-il un problème qui l’en empêche ? Le terrain n’a-t-il pas été acquis et payé par l’entrepreneur ? Depuis le 1er juin 2013, date d’envoi d’une pétition au ministère de l’Habitat et après avoir été reçus par le chef de cabinet de la wilaya pour lui faire part de la situation qui prévaut, les souscripteurs sont abandonnés à leur triste sort. 

«A quel saint faut-il se vouer ?» s’interrogent-ils. 

Source : l’écho d’Oran

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