LSP Ain Témouchent : des souscripteurs saisissent le ministre

Dans une pétition adressée au ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme avec copie adressée à la presse le mardi 9 avril, des souscripteurs des 18 logements sociaux participatifs d’Oued Sebbah, dans la wilaya d’Ain Témouchent, tirent la sonnette d’alarme.

Ils se disent décontenancés et fort désappointés de voir le projet connaître un retard dans sa livraison de plus de six ans. Présentement, expliquent-ils, le taux de réalisation est de 70 % alors que sous d’autres cieux, c’est des villes qui se construisent. Saisir le ministre veut dire explicitement que les issues sont arrivées à un point de verrouillage tel qu’il ne leur restait que cette voie. Et pourtant ce programme devait être entériné par ceux qui l’ont initié localement.

Les deux parties sont tenues par des clauses contractuelles bien définies. En six ans, ceux qui sont nés avec le démarrage du projet passeront à la 2e année du primaire. Et les choses ne s’arrêtent pas à ce stade, car un chantier abandonné est aussi cédé aux aléas climatiques et au risque de vols et de destruction. Plusieurs lots de travaux faute d’entretien et de finition sont à revoir carrément.

Cela va induire inévitablement des surcoûts des logements et pour lesquels les souscripteurs sont contre, car ces unités devaient être livrées dans un délai contractuel d’une année au plus. Aujourd’hui, selon la requête des souscripteurs, le promoteur est en train de jouer un jeu illégal. Que signifie donc cela.

D’après eux l’entrepreneur aurait invité une trentaine de postulants lesquels auraient, selon toute vraisemblance, affiché leur intention d’acheter des logements alors que le programme n’en contient que 18 unités. Pourquoi donc a-t-il agi de la sorte si cela est vrai? Est-ce qu’il y a eu quelques désistements, une possibilité en sa faveur pour chercher des preneurs? Ces questions et autres restent posées avec insistance. On aurait aimé voir la pétition parler de ce détail. En tous les cas, la situation est confuse et elle mérite éclaircissement.

l’echo d’oran