Logement

les oubliés du relogement de Sidi El Houari interpellent les responsables

les oubliés du relogement

Une vingtaine de familles des immeubles 2 rue Benkheda et 27 rue Khedim Mustapha en danger de m

les oubliés du relogement

Une vingtaine de familles des immeubles 2 rue Benkheda et 27 rue Khedim Mustapha en danger de mort.

En dépit de multiples rapports des services du contrôle technique de construction (CTC), les rapports d’experts assermentés en bâtiment, et ceux de la protection civile, faisant état de la dégradation des fondations, et le risque d’effondrement, des dizaines de familles à Sidi El Houari n’ont toujours pas bénéficié d’une opération de relogement.

C’est le cas respectivement des immeubles sis au 02 rue Benkheda et 27 rue Khedim Mustapha, (ex-boulevard Stalingrad), où résident respectivement 16 et 7 familles depuis plus d’une trentaine d’années. Ces derniers, documents à l’appui, ont confirmé qu’au début des opérations de recensement de l’habitat précaire, les responsables concernés ont pris connaissance du danger qui guette les habitants du fait de la dégradation très avancée de leurs immeubles.

Toutefois, des années après, et en dépit des opérations de relogement qui se sont succédé au niveau du secteur urbain de Sidi El Houari, leur cas n’a pas été pris en compte, ce qui a soulevé l’indignation et les interrogations sur les critères sur lesquels la commission en charge des opérations de recensement s’est fondée.

Par ailleurs, ces familles ont présenté de multiples rapports, dont notre rédaction détient des copies. Des rapports émanant de différentes parties habilitées à certifier leurs dires, en l’occurrence, les services du CTC, des experts assermentés, ainsi que ceux de la protection civile, dont quelques-uns remontent à l’année 2000, soit 15 ans.

Une trentaine d’années dans des conditions lamentables

Tous les rapports sans exception certifient qu’il existe un danger extrêmement élevé d’effondrement. «A chaque secousse, les habitants sont obligés de quitter leurs logements de peur d’être ensevelis sous les décombres, les multiples expertises ont démontré que les fondations sont incapables de résister plus longtemps», dira un habitant.

Dans le même cadre, malgré les multiples doléances et lettres à l’intention des responsables, en l’occurrence l’Office de promotion et de gestion immobilière OPGI, au wali d’Oran et au ministère de l’Habitats durant des années, aucune réponse n’a été donnée à ces habitants sur leur sort.

Au niveau du secteur urbain de Sidi El Houari, les habitants disent qu’ils n’ont pas reçu de réponses convaincantes, si leurs immeubles bénéficieront d’action de réhabilitations ou de démolition.

Sur quels critères sont fondées les opérations de recensement et de relogements ?

«Je n’arrive pas à comprendre comment il peut s’agir d’une action de réhabilitation, alors que les experts ont certifié le contraire, et l’impossibilité de ce genre d’opération, puisque les fondations sont extrêmement fragiles ?», s’exclame une mère de famille. Cette situation a contraint les habitants à faire la navette au niveau du secteur urbain.

«Des agents de l’APC ont été dépêchés à plusieurs reprises pour s’enquérir de la situation de ces immeubles. Ces derniers prennent souvent des photos, mais vu l’état de la structure, ils ont peur d’y pénétrer», précise un autre résident. Depuis des années, ces familles vivent la peur au ventre, face à l’affaissement, jour après jour, des planchers et les fissures sur les murs porteurs et les piliers.

En attendant, des interrogations surgissent instantanément sur les critères adoptés par la commission de recensement pour définir qui est prioritaire pour bénéficier d’une action de réhabilitation et qui ne l’est pas.

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