Logement

immeubles évacués : la tentation du squat, une véritable menace

Quelque 1.500 familles habitant des immeubles menaçant ruine ont été relogées durant le mois en cours et près de 3.000 familles seront aus

Quelque 1.500 familles habitant des immeubles menaçant ruine ont été relogées durant le mois en cours et près de 3.000 familles seront aussi relogées avant la fin de l’année en cours.

Toutefois, les immeubles menaçant ruine, évacués de leurs occupants et non démolis, présentent actuellement un grand danger pour la sécurité des riverains et des passagers et risquent de s’effriter à n’importe quel moment.

Un projet de création d’une régie communale chargée de la démolition des immeubles en ruine dans les quartiers populaires, a été approuvé par les autorités locales, il y a près de 2 années, mais à ce jour, cette régie n’a pas été créée.

Devant cet état de fait et pour éviter tout incident, les services de la wilaya ont décidé de confier l’opération de démolition à des entreprises privées en collaboration avec les services communaux et ceux de l’OPGI.

immeubles évacués

Une opération de démolition a été lancée en fin de semaine au niveau du secteur urbain El Mokrani. L’opération a touché un immeuble au 32 rue Soufi Zoubida. Selon les responsables du secteur, l’opération se poursuivra. 

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Les immeubles évacués et qui n’ont pas de murs en commun avec d’autres constructions seront démolis, alors que pour les autres constructions ancrées dans des îlots de maisons, leur démolition représenterait un autre problème non moins complexe.

Pour ces cas, il est prévu la démolition des escaliers et le bétonnage des entrées et des fenêtres. De son côté et suite au relogement des occupants des immeubles du vieux bâti de la ville d’Oran, effectué le 21 juin, l’OPGI d’Oran procède actuellement à la démolition des immeubles évacués au niveau des secteurs Sidi El Houari, El Makkari, El Emir, El Mokrani, Es-Seddikia, Sidi El Bachir et El Badr.

Toutefois, de nombreux édifices laissés inoccupés depuis le lancement des opérations de relogement en 2006, se sont transformés en refuges pour délinquants et dealers. Annoncée il y a plus de trois ans, l’opération de démolition de ces immeubles évacués, programmée par les services concernés, traîne en raison du manque de moyens matériels et financiers pour mener à bien les travaux d’éradication et aussi à cause du vide juridique. 

Selon des spécialistes, toute démolition ne peut pas être spontanée car elle touche trois catégories différentes d’immeubles. La première catégorie concerne les immeubles relevant de la propriété privée et dont les propriétaires sont difficilement joignables. La seconde catégorie concerne les immeubles situés au cœur du tissu urbain, la troisième catégorie concerne les structures sous forme de carcasses. 

Pour ce qui est de l’aspect technique, les immeubles évacués à nettoyer comprennent des constructions plus dures à la démolition, car faites le plus souvent de béton et ancrées dans des îlots de maisons, inquiétant de ce fait le voisinage et sont surtout en hauteur.

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