Logement

Algérie : qui a dit qu’il y a une crise de logement ?

Des milliers de logements publics non distribués sont laissés à l’abandon.

Au moment où des centaines de milliers

Des milliers de logements publics non distribués sont laissés à l’abandon.

Au moment où des centaines de milliers de citoyens souffrent le martyre du problème du logement et où les efforts de l’Etat, en terme de financement ont enregistré des jamais égalés auparavant, des milliers de logements réalisés sur fonds publics restent fermés depuis des années et livrés ainsi au vandalisme et à la dégradation.

Ce phénomène  ne touche pas uniquement les localités enclavées soufrant moins de la crise du logement, mais concerne également les grandes villes où la pression sur le logement atteint son paroxysme.

Comment expliquer au citoyen que des logements sociaux réalisés avec les fonds publics soient laissés à l’abandon, comme à Oran où pas moins de 170 logements sociaux à Haï Naïb portant achevés depuis le siècle dernier restent vides et non distribués à ce jour.

A Hassi Bounif, ce sont plusieurs immeubles réalisés durant les années 80 par la CNEP et transférés à l’OPGI, qui n’ont pas été distribués et restent abandonnés

A Sétif et plus précisément à Béni Fouda, ce sont 42 logements sociaux réalisés dans le cadre de la formule APC-CNEP non distribués depuis 2004.

Ces exemples ne sont exclusifs pas à Oran et Sétif, mais sont légion à travers toutes les régions du pays.

Face à ce gâchis et à cette dilapidation des deniers publics, le contribuable algérien est en droit de demander des comptes.

Mais qui est responsable de cette mauvaise gestion ?

Le ministère de l’habita ?

Les OPGI ?

Les autorités locales ?

La CNEP ?

Ou sont l’Inspection Générale des finances et la cour des comptes dans tout ça ? Qu’advient-il de leurs rapports, si rapports il y en a ?

Où sont les députés, sensés représenter les citoyens ? Ont-ils soulevé ces problèmes et interpeller les ministres concernés ?

Enfin, le mal est vu par tout le monde et le paradoxe aussi, d’un côté des centaines de milliers de personnes demandeurs de logements et de l’autre côté, des logements achevés depuis longtemps et livrés au vandalisme et à la dégradation.

Quitter la version mobile