Logement
Alger deuxième ville arabe la moins cher
Alger est classé d’après Mercer 2éme ville arabe la moins cher en octobre 2015C’est le résultat de l’étude annuelle publiée en octobre dernier par Mercer Human Resource Consulting qui évalue annuellement le coût et la qualité de la vie dans les plus grandes villes du monde. L’étude se base sur une série de critères (plus de 200) : coût de l’immobilier, du carburant, des produits alimentaires, passant même par le ticket de cinéma et autres services.
L’Algérie se classe juste dernier la Tunisie en coût de la vie (181ieme sur 207) et parmi les mauvais de la classe (187éme/230) en terme de qualité de la vie.
Le coût de la vie en Algérie parmi les plus bas
L’Algérie est classée 28ieme pays le moins cher au monde. En 2006 L’Algérie été la 50éme ville la plus cher au monde (2 ans avant la crise mondiale de 2008). Ce nouveau classement peut être expliqué essentiellement par la crise mondiale qui a mis à mal non seulement les banques américains mais tout le système bancaire mondial, où un nombre important de pays développés et émergents ont connue une augmentation palpable du leurs coût de la vie à l’instar de Dubaï classée 34éme en 2006 , perdant 11 places pour passer à la 23éme ville la plus cher au monde.
Le cabinet londonien Mercer mène des recherches régulières sur le coût et la qualité de la vie pour aider ses clients internationaux à calculer les frais de missions pour leurs expatriés.
Alger, une qualité de vie qui laisse à désirer
Si le coût de la vie en Algérie reste parmi les plus bas à l’échelle mondiale, et n’en demeure pas moins que la qualité de la vie dans la capitale du pays laisse à désirer.
L’Algérie (Alger) est classé 187eme en qualité de vie loin dernier Dubai (74e), Abu-Dhabi (77e) et notre voisine Tunis (113em). La qualité de vie est telle, qu’Alger n’est qu’à 43 places de Baghdade, la ville la moins recommandé de la région MENA.
Mercer évalue la qualité de vie locale en se basant sur 10 groupes de facteurs dont : l’environnement social, politique et économique du pays ; la qualité de l’éducation ; du service public et des transports, sans oublié l’accessibilité au parc locatif et aux services liés au logement.