Immobilier
une reflexion au niveau du ministére de l’habitat pour ceder le parc locatif public
Le gouvernement compte élargir le cercle de la cession des biens de l’Etat pour inclure les logements des OPGI construits après 2004, d’après le ministre de l’habitat de l’urbanisme et de la ville.
Le gouvernement algérien veut revoir sa stratégie quant à la cession des biens de l’Etat qui n’a pas connu l’engouement attendu par les pouvoirs publics.
Il est indiqué que seulement 26% du parc mis en vente par les OPGI dans le carde de la cessions des biens de l’Etat, qui compte un total de 673.000 logements sociaux, a pu être racheté par ses occupants, soit 175.000 logements, malgré son faible prix de cession fixé à 12.000 DA le m² ainsi que la possibilité de régulariser les ventes de pas de porte moyennant une amende de 20% sur le prix de cession.
Afin d’inciter les locataires à acquérir leurs logements, le gouvernement compte également réduire voire supprimer la durée d’incessibilité de ce type de logement public qui est fixé actuellement à 10 années. C’est ce qu’on peut comprendre de l’intervention du ministère de l’habitat ce matin à la radio chaine 3.
Une réflexion est en cours au niveau du ministère à fin de régler une fois pour toute le casse tête de l’incessibilité et la sous location des logement AADL et la vente du pas de portes des logements sociaux, avait déclaré le Ministre de l’habitat.