Immobilier

Ralentissement de la demande de bureaux à Paris en 2024

L’année 2024 a été marquée par un recul de 11% de la demande placée de bureaux en Île-de-France, qui s’établit à 1 750 400 m². Cette tendance baissière s’observe dans l’ensemble des segments du marché.

Le segment des grandes surfaces de plus de 5 000 m² a enregistré un repli de 14% sur un an, avec un volume de 539 200 m² contre 628 900 m² un an auparavant. De même, le créneau des petites et moyennes surfaces de moins de 5 000 m² affiche un recul de 9% sur un an, avec 1,2 million de mètres carrés placés sur toute l’année 2024.

Un marché parisien en berne

Cette baisse de la demande se traduit par un ralentissement de l’activité sur l’ensemble des marchés parisiens, à l’exception de quelques secteurs comme Paris 3/4/10/11 et Paris 12/13, qui affichent respectivement une hausse de 22% et 83% en 2024.

Le quartier central des affaires (QCA) voit son résultat reculer de 21%, confronté à de fortes contraintes à l’offre et des valeurs historiquement élevées. Paris Centre Ouest est particulièrement impacté par la contraction de l’activité, freiné par des loyers élevés.

Seul marché à se démarquer, La Défense affiche une excellente performance avec 211 200 m² placés, soit une progression de 60% sur une année, bénéficiant d’une équation loyer-localisation-qualité attractive.

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Loyers records et vacance en hausse

Cette situation de marché tendu se traduit également par une trajectoire divergente des loyers. Le quartier central des affaires et Paris centre ouest atteignent des niveaux record avec des loyers prime de 1 080 €/m² et 900 €/m² en fin 2024. Parallèlement, d’autres marchés peinent à maintenir des valeurs stables, voire connaissent des baisses.

L’offre immédiate poursuit sa croissance, soutenue par les libérations d’entreprises et un volume important de livraisons neuves ou restructurées (plus de 1 million de mètres carrés en 2024). Elle atteint ainsi 5 642 000 m² de bureaux vacants au 4e trimestre 2024, soit une hausse de 22% sur un an.

Le taux de vacance immédiat des bureaux en Île-de-France atteint 10,2% en moyenne, avec de fortes disparités entre Paris et la périphérie. Le taux de vacance est ainsi positionné à 3,6% dans le Quartier central des affaires (QCA), contre 13,7% dans les arrondissements périphériques de Paris.

Défis et perspectives

Cette situation de déséquilibre entre l’offre et la demande met en lumière les défis auxquels est confronté le secteur immobilier de bureaux en Île-de-France. Les entreprises, confrontées à des coûts immobiliers élevés et à l’évolution des modes de travail, sont de plus en plus sélectives dans leurs choix de localisation et de surfaces.

Pour faire face à ces enjeux, les acteurs du marché immobilier devront redoubler d’efforts pour proposer des solutions adaptées, en termes de flexibilité, de services et de durabilité. La capacité à réinventer l’expérience utilisateur sera un facteur clé de différenciation dans les années à venir.

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