Etranger
Les villes les moins chères et les plus chères du monde en 2021
En 2021, les villes les moins chères pour vivre se trouvent principalement au Moyen-Orient et en Afrique ; ou dans les régions les plus pauvres de l’Asie. C’est ce qui a été révélé par l’indice du coût de la vie mondial 2021 de l’Economist intelligence Unit.
Les villes les moins chères
Une décennie de conflit en Syrie a déprimé la monnaie du pays, laissant la capitale Damas ; conserver la dernière place (173eme) dans l’indice comme la ville la moins cher au monde à vivre. Tripoli en Libye, Tachkent en Ouzbékistan et Tunis complètent les quatre dernières places de l’indice, alors qu’Alger, n’est pas très loin 166 éme place).
Les villes les plus chères
À l’autre extrémité de l’échelle, Tel Aviv a dominé le classement mondial de la ville ; avec le coût de vie le plus élevé au monde. Elle a détrôné les gagnants de l’année dernière Paris, Hong Kong et Zurich.
Zurich est descendu à la quatrième place et Hong Kong à la cinquième ; après avoir été co-premier avec Paris l’année dernière.
La liste des 10 villes les plus chères est complétée par New York en sixième position, suivie de Genève, Copenhague, Los Angeles et Osaka.
La capitale iranienne Téhéran a fait le plus grand bond des 173 villes étudiées ; passant de 50 places de la 79e à la 29e alors que les sanctions américaines ont entraîné ; une augmentation des prix à l’importation et des pénuries d’approvisionnement. D’autres grimpeurs notables incluent Reykjavik en Islande ; qui a bondi de 21 places à la 35e place du classement de cette année.
Dans la direction opposée, les baisses des prix à Rome ; l’ont fait passer de la 32e à la 48e place de l’indice le plus grand mouvement à la baisse.
Cette année, 40 nouveaux venus dans l’indice, dont sept villes américaines et 11 en Chine. Édimbourg en Écosse était la nouvelle entrée la mieux classée en tant que 27e ville la plus chère.
L’indice du coût de la vie mondial 2021 de l’Economist intelligence Unit
L’enquête sur les villes les moins chères au monde, menée depuis plus de 30 ans, compare en effet, les prix de plus de 200 biens et services dans chaque ville avec les prix de New York. Plus de 50 000 prix sont collectés tous les six mois.
L’étude signale par ailleurs, une augmentation mondiale des pressions inflationnistes qui a fait que l’indice a enregistré sa plus forte augmentation depuis cinq ans, avec une moyenne de 3,5% sur un an contre seulement 1,9% en 2020.
Enfin, les prix devraient encore augmenter au cours de l’année à venir dans de nombreuses villes. Cependant, si le taux d’inflation des prix diminue et que les blocages et les perturbations de la chaîne d’approvisionnement diminuent, il pourrait y avoir des raisons d’être optimiste vers la fin de 2022, note le rapport.