Inaugurée il y a moins de 10 années, la cité 1063 logements AADL Oran sise à l’USTO, réalisée dans le cadre de la formule location-vente, n’en continue pas moins de susciter la colère de ses résidents qui disent ne plus supporter la panne prolongée des ascenseurs. [caption id="attachment_108696" align="aligncenter" width="300"] AADL d'Oran[/caption]

Ce problème qui irrite au plus haut point les locataires, a d’ailleurs été évoqué à maintes reprises par les habitants de cet ensemble immobilier, mais ne semble manifestement pas trouver la solution idoine, au grand dam des familles qui disent ne plus supporter les désagréments induits par cet état de fait.

AADL d'Oran

Aussi, pas plus tard que la semaine dernière, les résidents de cette cité ont-ils décidé de monter au créneau en observant un sit-in devant la direction régionale de l’agence AADL d'Oran, pour exprimer leur mécontentement vis-à-vis des nombreuses pannes d’ascenseurs enregistrées. En effet, bien qu’ils soient de réalisation récentes, les immeubles sont dans un état déplorable à cause du manque d’entretien, ainsi que de la défaillance de plusieurs services dont la disponibilité des ascenseurs qui sont, faut-il le souligner des équipements incontournables pour la mobilité des résidents.

Il y a lieu de signaler que pour la plupart des bâtiments, un seul ascenseur est en état de marche alors que les autres sont en arrêt depuis plus d’un mois, suscitant ainsi la colère des habitants qui estiment que leur attente n’a que trop duré.

Il est à noter, par ailleurs, que les espaces verts manquent d’entretien et sont mal exploités devenant ainsi des parkings de fortune pour les automobilistes. Les habitants de la cité 1063 logements AADL Oran qui ont déclaré qu’ils versent chaque mois une somme de 2600 DA pour l’entretien des immeubles et des différents services dont ils disposent, affirment que jusqu’à l’heure actuelle aucune mesure n’a été prise par les services de l’AADL d'Oran pour mettre fin à leur calvaire.

Dans ce sens, ces habitants ont affirmé qu’ils manifesteront, et ce à plusieurs reprises, pour que l’agence soit contrainte d’intervenir dans les plus brefs délais, de manière à mettre fin à ces nombreux désagréments.

Les protestataires ajoutent qu’ils cesseront de verser la somme d’argent et sont déterminés à lancer des procédures judiciaires contre l’agence AADL d'Oran.