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des entreprises étrangères pour lancer le reste du programme AADL

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entreprises étrangères AADL

Les entreprises de bâtiments algériennes sont loin de pouvoir participer en force dans les projets de logements AADL. Le nombre d'entrepreneurs intéressés par les appels d'offres sont en deçà des objectifs des autorités, obligées de se tourner vers les entreprises étrangères.

Agence d'amélioration et de développement du logement AADL a eu le mérite de régler le problème du foncier, mais elle devrait aussi trouver des entreprises en mesure de concrétiser les chantiers, dans les délais impartis, tout en tenant compte de la qualité requise.

Faible offre des entreprises algériennes de réalisation

En 2013 et 2014, l'AADL a enregistré 1 522 appels d'offres déclarés infructueux avec un faible nombre de soumissions des entrepreneurs algériens pour ces projets. Ce qui l'a même amenée, en 2014, à recourir aux entreprises de la 2ème short-list établie par le ministère de l'Habitat, mais sans grand résultat, indique-t-on.

Cette short-list comprend 106 entreprises dont 49 algériennes et neuf groupements mixtes regroupant des entreprises algériennes et étrangères, intéressés par la réalisation d'ensembles intégrés de 400 à 2 000 logements par projet. Sur un total de 414 consultations menées par l'AADL auprès de ces entreprises algériennes et groupements mixtes de la short-list, il y a eu 306 consultations où les entreprises n'ont émis aucune réponse, 71 cas où elles ont répondu négativement en invoquant leur plan de charge saturé alors que dans les 33 cas restants, elles ont exigé des prix jugés «excessifs».

En conséquence, l'agence n'a finalement retenu que quatre entreprises algériennes pour la réalisation de 10.000 logements, et se voit obligée de faire davantage d’appels aux entreprises étrangères pour lancer ses autres projets.

L'AADL identifie les assiettes foncières pour ses projets restants

Par ailleurs, l'AADL a finalisé l'opération d'identification des assiettes foncières sur lesquelles seront bâtis les projets restants de son programme de 230 000 logements, selon des responsables du ministère de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville.

Ainsi, pour définir le foncier nécessaire à l'achèvement de son deuxième programme de location-vente lancé en 2013, cette agence a dû recourir aux fichiers du foncier urbanisable établis récemment. Jusqu'a fin décembre 2014, sur les 230 000 logements prévus par le programme lancé en 2013, elle n'a pu entamer la réalisation que de 96 000 logements seulement dont 76 000 en 2013 et 20 000 en 2014, soit seulement 41% du programme.

De surcroît, elle a dû renoncer à certains terrains qui lui ont été attribués en raison de leur nature accidentée ou carrément inconstructible. C'est pourquoi les fichiers du foncier urbanisable auxquels elle a désormais accès ont été conçus de façon qu'ils indiquent, non seulement la délimitation des assiettes, mais aussi leur état d'occupation et leur nature géologique, lui permettant d'avoir au préalable un aperçu sur les caractéristiques des terrains disponibles et d'y opter plus rapidement.

Il est aussi indiqué, qu'outre les logements restants de son programme de 230 000 unités, l'AADL prévoit le lancement de 400 000 logements dans le cadre du programme quinquennal 2015-2019. Son plan de charge passe, alors, à 630 000 logements avec une moyenne de 105 000 logements à lancer annuellement durant le quinquennat 2015- 2019.

Pour réaliser ces objectifs, elle déléguera les Offices de promotion et de gestion immobilière OPGI de certaines wilayas pour prendre en charge ces projets de logements en location vente.